Une librairie, mon premier lieu de visite en Italie

24 June 2011

Une librairie, mon premier lieu de visite en Italie

Le voyage est une grande école de découverte et de contact. “L’étranger, même s’il a de gros yeux ouverts, il est aveugle là où c’est sa première fois.” Ses meilleurs amis doivent être l’observation et les livres qui ne suscitent pas de jalousie chez les autres. Le contact ou l’amitié avec des personnes peut susciter la jalousie, mais le livre est un ami qui ne tari jamais en connaissance et qui ne suscite pas de jalousie chez les autres.

C’est pourquoi, dès que je suis sorti de l’aéroport à Rome, l’envie m’a pincé d’aller fouiller dans une librairie placée à côté du restaurant où nous été d’abord accueillis par celui qui était parti à notre rencontre en attendant qu’un autre passager arrive qui était un peu en retard. La vue de cette grande librairie plaine de livres m’a d’abord dictée que l’internet n’a pas encore, peut-être joué sur la lecture en Italie comme chez beaucoup de personnes qui ont abandonné les livres au profit des informations sur Internet.  De nos jours, beaucoup de jeunes, les élèves et les étudiants se contentent d’aller chercher sur Internet, la réponse ou la solution à un thème donné en classe. Ils lisent moins, alors qu’un des moyens favorables pour un homme de se cultiver, de se connaitre, de connaitre l’autre, de mener une comparaison et de se corriger, c’est la lecture. Le seul grand sage de tous les temps, à la jeunesse et à la vieillesse, c’est le livre parce que le contenu d’un vieux livre et celui d’un nouveau livre est le même. Si on n’a pas le moyen de s’acheter un nouveau livre à 10.000 F CFA, on peut se contenter d’acheter le même livre, mais vieux à 1000 f CFA et on y trouve les mêmes informations, les mêmes instructions dans les deux cas.

Je suis alors rentré dans cette librairie en Italie dans l’idée d’avoir un petit bouquin qui parlera de l’histoire de ce pays. Mais, malheureusement, tous les livres que j’ai vus sont en Italien, une langue que je ne comprends pas. Alors, acheter un livre dont on ne parle pas la langue, c’est d’orner la valise avec des papiers dont on ne connait pas la valeur.

Ce qui m’a surtout impressionné, c’est le fait que, à Rome et pendant tout mon séjour en Italie, je voyais les gens rentrer et sortir dans les librairies à la recherche des livres. Là, j’ai conclu que, l’Internet n’a pas joué sur les livres en Europe.

 

 

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