En ville, les jeunes ruraux ne font pas de choix de métiers

10 April 2011

En ville, les jeunes ruraux ne font pas de choix de métiers

Après les récoltes, les jeunes du village se rendent dans les villes pour travailler afin de pouvoir passer une belle saison de pluies sans soucis majeurs de pouvoir résoudre les problèmes financiers qui se posent dans leurs foyers.

Durant le temps qu’ils passent en villes, ces jeunes n’ont pas de choix entre les métiers, ils font tout pourvu qu’ils gagnent dignement ce dont ils ont besoin.

C’est dans ce cadre que certains de ces jeunes s’arrêtent au niveau du grand marché de Bamako à l’attente de l’arrivée des taxi-brousses qui arrivent des villages avec les marchandises des femmes commerçantes citadines et villageoises qui viennent vendre au marché des légumes et d’autres objets.

L’arrivée de ces taxi-brousse à destination, c’est-à-dire au niveau du marché est un grand spectacle, un spectacle entre les jeunes qui courent pour décharger ces véhicules moyennant quelque chose à mettre dans la poche. Ce spectacle est très sérieux et digne parce que chacun, pensant à ce qui l’attend en famille au retour, veux avoir beaucoup d’argent. Avant que le véhicule ne s’arrête, chacun cherche à s’accrocher avoir un sac, une tasse ou un panier rempli qu’il fait descendre et  dont le propriétaire lui paie quand il amène la charge à destination.

Ce métier aide beaucoup ces commerçantes qui, laissées à elles-mêmes ne pourront pas transporter leurs marchandises jusqu’à destination.

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