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    Les informations depuis les villages maliens
      11. déc.
      2011
      Actualités
      1

      Apprendre les langues africaines en ligne

      L’apprentissage des langues africaines ne doivent pas se militer seulement aujoud”hui dans les salles de classes, dans les centres d’alphabétisation et sous les hangars. Elles doivent percer les murs, franchir les frontières pour se rendre accessibles à tous et partout à travers le monde. C’est dans ce sens que le projet africantongues donne l’opportunité et la chance à tout le monde d’apprendre ces langues par écrit et par audio sans que l’absence physique du professeur ne soit une entrave pour la maîtrise l’écriture et la lecture de ces langues qui peuvent également jouer leurs rôles dans le multilinguisme, le partage d”expérience et  la mondialisation.

      Il suffit de savoir parler Anglais et/ou Français pour apprendre en ligne, par écrit et par audio, des langues africaines sur la plateforme d’africantongues.

      Vous pouvez lire des mots, des expressions et des phrases aux langues africaines qui sont également  traduits en bas, en  Anglais et/ou en Français. Pour écouter la prononciation de ces mots, ces expressions et ces phrases, cliquez seulement sur play. Ainsi, non seulement vous saurez comme les écrire, mais également comment les prononcer.

      Si vous être intéressez d’apprendre des best online casino langues africaines, rendez-vous sur ce lien ou suivez @fasokan pour apprendre la langue bambara, la langue majoritairement parlée au Mali, Josephine Lukom pour la langue Luganda et @kafic pour la langue Twi, une langue ghanéenne. Le projet en toujours en construction pour donner une meilleure satisfaction à tous ceux qui seront intéressés d’apprendre une de nos langues.

      La plateforme concerne également tous ceux qui savent lire et écrire leurs langues maternelles et/ou d’autres langues africaines et qui veulent les promouvoir et les développer en linge. Si vous être dans ce lot, veuillez nous rejoindre sur africantongues pour permettre à vos langues d’être apprises au-delà des frontières.

      Pour cela, suivez @africantongues, @socialistr @kofic, @fasokan, pour avoir plus de détails.

       

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      23. nov.
      2011
      Culture
      1

      Les valeurs sociétales de la cola au Mali

      La cola, fruit importé au Mali, est très précieuse dans notre société. Elle est beaucoup considérée dans les évènement socioculturels de notre société.

      Au village, après avoir donné à manger et à boire à un étranger ou une étrangère, la cola lui est directement tendue pour bien accueillir qu’il soit en séjour ou de passage. Ainsi, la cola est le premier cadeau attribué à un étranger qui arrive. C’est pour cela d’ailleurs qu’à tout moment, on retrouve une provision en noix de cola, dans le sable mouillé, sous le canari des vieilles femmes au village. C’est pour elles-mêmes et leurs maris et les étrangers en séjour ou de passage.

      Le premier cadeau apprécié à sa juste valeur qu’un étranger puisse attribuer à un vieux, à une vielle, à un chef de famille ou au chef de village, ce sont les noix de cola. On peut bien sûr faire d’autres cadeaux, n’importe lequel que tu veux, mais, associer ces cadeaux à quelques dix noix de best online casino cola est encore plus significative chez dans notre société.

      La cola met également fin aux conflits entre deux personnes, deux communautés. La coexistence est quelques fois couronnée de disputes, de mal compréhensions et de conflits. Pour baisser la tension ou d’ailleurs mettre
      fin à certains problèmes sociaux chez nous, il suffit qu’une partie se présente avec de la cola à son adversaire pour reconnaitre son tort et demander pardon, que la tension baisse ou que le conflit prenne fin.

      Pour qu’un jeune, en cas d’erreur ou de faute grave, se fasse excuser auprès d’une personne d’âge supérieur, il se présent avec quelques noix de cola et reconnait sa faute et il est facilement pardonné.
      Ce ne sont point des valeurs sociétales anciennes, elles existent à présent surtout dans les communautés rurales.

      Les dix noix de cola plus un coq pouvait rendre propriétaire de terre habitable ou cultivable au village. Quand on avait besoin d’un terrain au village pour habiter ou cultiver, il suffisait de se présenter au chef de village et de ses conseiller pour être satisfait. (l’argent, la clé de toute les affaires est venue barrer la route à cela, même si elle se pratique à présent dans certaines localités entre les habitants du même village.)

      Les dix noix de cola font réunir les sages du village pour livrer la main d’une fille en mariage. Quand on veut demander une fille en mariage, on envoie auprès des parents de la fille, un griot démarcheur avec dix noix de cola. Et, de ce jour jusqu’au jour du mariage de cette fille, quand les sages du village doivent se réunir ce sujet, le griot démarcheur se présent avec des noix de cola et avec des quantités différentes selon l’évolution de la situation.
      Aller avec ses amis saluer les parents de sa fiancée, est une coutume au village. On se présente également à ces beaux parents ce jour, avec des noix de cola.

      La cola est généralement présente dans presque tous les évènements socioculturels dans notre société.

       

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      20. nov.
      2011
      Actualités
      0

      Quelques fois nous sommes fautifs, nous les parents

      Souleymane, parent d'élève.

      La baisse de niveau et le non respect à l’école entre les élèves et les enseignants deviennent de plus en plus un problème crucial.

      Chacun l’interprète en sa manière. Beaucoup de parents et d’élèves font des commentaires à leur faveur, mais la vision de Souleymane, un jeune parent d’élèves à Bamoussobougou s’auto- accuse.

       

      Souleymane :

      “Aujourd’hui, j’ai peur, j’ai beaucoup peur pour l’avenir de nos enfants… Tout le  monde n’a pas la chance d’aller à l’école à présent. A notre génération, nous qui avons eu la chance d’aller à l’école et qui n’avons pas réussi, nous le regrettons beaucoup. Aujourd’hui, beaucoup d’enfants ont la chance d’être inscrits à l’école. C’est une chance pour eux, mais ils ne le savent pas parce qu’ils n’exploitent pas cette chance.

      Chacun interprète les problèmes de l’école en sa manière, mais moi je situe une grande  responsabilité au niveau des parents. Nous aimons beaucoup nos enfants, ils sont surprotégés. Nous avons laissé toute l’éducation des enfants entre les mains des enseignants à l’école. A la maison, on ne s’occupe bien de ce domaine. Ici en famille, ils font avec nous tout ce qu’ils veulent. Comment voulez-vous qu’ils aient peur des enseignants à l’école. Et puis, nous envoyons les enfants à l’école, on ne les suit pas. Durant toute l’année, rare sont des parents qui font un ou deux tours à l’école pour se rendre compte du comportement de son enfant ou sa manière de travailler. Certains enfants d’ailleurs profitent de ça pour rester en cour de chemin. Ils quittent à la maison, ils n’arrivent pas à l’école et à la fin de l’année, ils ne passent pas et ils viennent nous mentir sur les enseignants.

      Le plus grave dans tout cela, c’est que certains parents croient à tout ce que leur enfant dit sur son enseignant alors online casino qu’il est conscient que du début à la fin de l’année, il n’a jamais contrôlé le cahier de son enfant ni contrôlé ses moyennes. Ce n’est pas à la fin de l’année qu’il faut se présenter à l’école parce que c’est trop tard. Les parents doivent aider les enseignants dans leur tâche éducative en accomplissant ce que la famille doit faire, en surveillant l’enfant à la maison et à l’école, en contrôlant son travail, son comportement et autres.

      Mais bon, nous aimons tellement nos enfants que nous préférons maintenant leur échec à leur réussite parce que laisser l’enfant à lui-même à l’école sans le contrôler, c’est de ne pas être surpris quand il échoue! Je dis cela parce que, au cours de l’année, avec le nombre de fois qu’on les voit avec un cahier pour apprendre, on sait bien que cela n’est pas suffisant pour qu’un élève passe à la classe supérieure ou à un examen et pourtant, on ferme les yeux, on ne dit rien.

      La situation m’inquiète beaucoup aujourd’hui surtout dans les localités rurales ici où certains enfants scolarisés se croient déjà citadins et refuse tout !”

       

       

       

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      14. nov.
      2011
      Actualités
      0

      Ne donnons pas aux enfants, le dégout de l’école !

      La baisse de niveau, le non respect des enseignants par les élèves se trouve de nos jours sur toutes les lèvres. Ça devient un slogan chez d’autres. Les élèves et les parents essaient toujours de situer la responsabilité au niveau des enseignants face à ce danger qui devient de plus en plus préoccupant. Certains parents, sans le savoir, ont tendance à rebeller leurs enfants contre les enseignants et leur donner le dégout de l’école.

      J’ai assisté ce matin à une de ces scènes à Bamako au Mali. J’étais en moto, je me suis arrêté pour acheter une carte de crédit téléphonique et soudain, une petite fille de la 2ème année vient s’adresser à son papa, le vendeur de cartes, en ces termes :
      – «Papa, notre institutrice nous demande de partir demain avec un cahier» fin de citation. Et, du coup, le papa a répliqué en ces termes :

      – «Eloigne-toi de moi. Je ne te donne rien. Vos institutrices pensent que nous travaillons pour eux. Nous ne sommes pas là pour compléter leur frais de condiments journaliers. Ils profitent des enfants pour avoir de l’argent….»

      Je ne pouvais vraiment rester sans intervenir dans cet échange entre le vendeur de carte et sa fille car on dit en bambara :«quand on voit une hyène sur un cadavre, ne lui disons pas de laisser le cadre humain, disons-lui de laisser notre cadavre ».Ensuite, je me dis avoir un devoir moral d’informer et de sensibiliser ce parent qui ne maîtrise pas le contour de ce qu’il pense, de ce qu’il dit au sujet de l’école. Surtout que c’était également l’occasion de sensibiliser en même temps, les parents qui se trouvaient là-bas sur place et qui ont même apprécié ce que j’ai dit. (Vous le verrez dans le texte).

      Monsieur, excusez-moi de d’intervenir dans votre conversation avec votre fille même si ça ne me concerne pas. Je pense que ce n’était la meilleure façon d’agir avec l’enfant ! D’abord, le ton a été trop aigu avec elle et elle a même eu peur quand tu parlais et ensuite, je m’excuse encore, mais tes frais de cahiers et de bics ne peuvent rien servir dans la vie de l’institutrice.
      J’interviens ici en tant qu’un père à l’enfant (selon la tradition africaine, malienne), en tant que citoyen malien et en tant qu’enseignant avec toute petite notion en la matière faisant allusion à tous les efforts que les enseignants déploient pour que les choses aillent mieux au niveau de l’enseignement surtout dans un monde moderne où la plupart des enfants sont très distraits en classe. Mais on dit bien en bambara : «on ne peut pas réconnaitre sous la pluie, que quelqu’un est en train de suer.»
      Beaucoup de parents, sans le savoir, font rebeller les enfants contre les enseignants et veulent encore que les enfants respectent et croient à ceux qui sont chargés de les aider à forger leur avenir. Non, c’est difficile ! Tout de suite, tu viens d’étaler l’injustice et la corruption de l’institutrice sans preuve devant ton enfant sans avoir et elle va garder et grandir avec ça dans la mémoire contre tous les enseignants. Je pense qu’en matière d’éducation, surtout au sujet de nos propos avec les enfants sur les enseignants, nous devons beaucoup contrôler nos réactions. Nous devons aider les enseignants à réussir leur tâche, la construction du futur de l’avenir des enfants du pays. Faisons tout pour donner aux enfants, une bonne image sur les enseignants. Cela aidera les enfants à les aimer, à les respecter et à s’intéresser aux cours ! C’est tout à fait le contraire quand on essaie de dénigrer toujours les enseignants devant les enfants.

      Et directement, au monsieur de répliquer :
      – «j’ai déjà fait beaucoup de dépenses depuis l’ouverture et je ne sais même pas la nécessité de certaines de ces dépenses.» Fin de citation.

      Ma réaction d’information, de sensibilisation, d’éducation, d’une manière volontaire, de ce parent face à ce buy cheap cialis online danger, se tenait à la présence de beaucoup de personnes qui semblaient être intéressés et qui semblaient intérieurement me donner raison et cela se sentais par la manière dont ils secouaient la tête, mais également, du coup, quelqu’un a pris la parole :
      – «Monsieur l’enseignant, tout ce que vous venez de dire est vrai ! Beaucoup d’entre nous agissent ainsi sans connaitre les conséquences, sans connaitre qu’ils font du mal aux enfants, aux pays. Moi particulièrement, je ne pensais pas à tout ce que vous venez dire qui est très clair. Ça m’a donné beaucoup d’idée et désormais, j’en tiendrais compte». Fin de citation.»

      Et à moi encore de répliquer que de toute façon, le monsieur n’a pas raison. Il vient de dire qu’il a déjà fait beaucoup de dépenses scolaires pour cette enfant sans connaitre la nécessité et là, il se permet d’accuser l’institutrice d’injuste sans pour autant avoir les preuves. Il vient de répondre qu’il n’a jamais été à l’école demandé l’institutrice de la nature de ces dépenses. Pourquoi il n’est pas allé ? Ce n’est même pas bien d’envoyer les enfants à l’école et passer toute l’année sans passer les voir et c’est ce que beaucoup de parents font ici chez nous !

      Excusez-moi à présent, mais c’est juste pour qu’on sache que beaucoup de parents se font et font du mal aux enfants à pensant que l’éducation de l’enfant se limite à l’école. Non, entre l’école et la famille, c’est une complémentarité. Aucune ne doit faillir à son devoir, sinon, on prépare un mauvais fruit, donc mauvais citoyen !
      Mes chers frères, l’école, c’est l’affaire de nous tous : Gouvernement, l’administration scolaire, enseignants, élèves, parents d’élèves, la rue, les familles! Chacun de son côté doit est sûr d’avoir bien accompli son devoir parce qu’entre tout ceux-ci, c’est la complémentarité! Et, donner une mauvaise image sur les enseignants, c’est de contribuer à dégrader, à dévaloriser l’enseignement, l’éducation, donc contribuer à la baisse de niveau.

      Alors, donnons-nous la main, ayant la même voix, allons dans le même sens pour la promotion et le développement de l’éducation, de l’enseignement.

       

       

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      10. nov.
      2011
      Actualités
      1

      Manque de lait au village

      Dans un de mes articles précédents, j’ai évoqué l’importance du petit élevage que pratiquent en général toutes les populations locales. Les animaux constituent au village, un système de gain et d’épargne.

      Les animaux donnent également du lait aux populations rurales. Le lait joue un grand rôle dans le domaine alimentaire et économique de la famille. Dans beaucoup de familles au village, la bouillie constitue le petit déjeuné et le repas du soir. Elle est consommée avec du lait. Le lait est également utilisé dans plusieurs alimentations au village comme le couscous sec, le dèguè (une crème à base de mil, du lait, du sucre, du piment etc.)… que les enfants consomment entre le repas de midi et celui du soir (comme ils ne peuvent peut-être pas faire tout ce temps sans manger). Ces repas sont également utilisés pour recevoir un étranger qui arrive en visite à l’improvise ou qui est de passage et qui veut momentanément se reposer (hospitalité malienne).

      Ceux qui ont beaucoup d’animaux vendent également du lait pour se procurer de l’argent qu’ils gardent ou qu’ils utilisent pour acheter les condiments de la semaine. C’est pour cette raison d’ailleurs que le lait en poudre ou concentré est moins consommé au village.

      Cette année, il devient de plus en plus difficile d’avoir du lait au village. Les pluies ont été rares et se sont arrêtées précocement. Les animaux n’ont beaucoup à manger et deviennent de plus en plus maigre parce qu’il y a moins de foins dans la forêt. Quand les animaux ne mangent pas bien, ils ne produisent pas assez lait.  Cela constitue une inquiétude aujourd’hui au village parce qu’on ne sait surtout comment assurer le repas des enfants entre midi et le petit soir.

       

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      21. oct.
      2011
      Actualités
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      Le manque d’herbes et d’eau serait-il une des raisons du nomadisme ?

      Quand j’étais très jeune au village dans la Région de Ségou, j’ai toujours collaboré avec des peuls saisonniers chez nous. J’utilise le mot saisonnier parce que je me rappelle bien (c’est encore en train de continuer après moi au village), ils viennent pendant la saison sèche après les récoltes et où il n’y a plus d’eau dans les marres et les rivières. Je les rencontrai également dans beaucoup d’autres villages. Arrivés, ils logent dans les familles du village construisent leurs petites cases hors des villages, faire de grandes haies où ils font entrer les animaux la nuit, fixent les piquets auxquels ils attachent les petits animaux la nuit. La journée, ils conduisent les animaux au pâturage, reviennent les abreuver à midi aux grands puits logés derrière le village, repartent en brousse avec les animaux et reviennent le petit soir. Ils vivent en communauté avec les populations du milieu.

      Je n’ai jamais pensé demander d’où ils viennent parce que, éduqué avec l’idée que l’homme est toujours chez soi partout où il se trouve, pour moi, ce n’était pas nécessaire de poser cette question. Mais, malgré mon jeune âge, je me disais qu’ils viennent des localités où leurs animaux ont fini de brouté toutes les herbes et bu toutes les eaux et qu’ils viennent à la recherche d’aliments bétails et d’eaux pour leurs bétails.

      Mon voyage à Gao m’a permis de voir que je ne me suis pas trompé sur cette dernière hypothèse : le déplacement des peuls pour la recherche d’aliments bétails et de l’eau pour leurs animaux. Quand nous avons dépassé Mopti, plus nous continuions vers Gao, plus je découvrais une faune très pauvre en herbes et en grands arbres. Lors de ce voyage, j’ai rencontré des groupes d’animaux de types différents : chameaux, bœufs, chèvres, moutons.

      Les uns se suivaient en fil marchant dans une forêt dépourvue d’herbes se dirigeant vers quelque part où ils espéraient probablement avoir quelque chose à brouter et certains regroupés sous un arbre en train de ruminer ce que leurs ventre contenaient probablement depuis hier.

      Certains se contentaient de brouter les toutes petites herbes qu’on confond avec la terre quelques fois.

      Du coup, je me suis souvenu du séjour des peuls dans mon village et j’ai réalisé comme vraies, les hypothèses que j’ai évoquées et je me suis dis que la grande raison du nomadisme, même si je l’ai apprises à l’école, serait la recherche d’une vie meilleure pour les animaux.

       

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      21. oct.
      2011
      Actualités
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      Depuis Gao : Un petit geste qui sauve

      Des jeunes de Gao qui ramassent les sachets et bouteilles plastiqes lors de cérémonies.

      Les ordures, surtout les sachets en plastique, les bouteilles d’eau minérales vides, deviennent de plus en plus nos collaborateurs quotidiens. On les trouve jetés partout : dans certaines familles, dans les rues, dans les fossés et sur les voies publiques. Beaucoup parmi nous se servent de ces sachets et de ces bouteilles et les jette sans tenir compte du danger que ça peut causer à l’homme, à la nature, à l’atmosphère, aux eaux et aux animaux.

      Les bords des rivières, des marres, des fleuves sont couverts de ces déchets plastiques. Ils sont la cause mortelle de beaucoup d’animaux en ville et dans les villages. Les bouchés peuvent en dire plus lorsqu’ils sont en train de dépouiller les animaux abattus. Les peuls ont perdu beaucoup de leurs animaux à cause de sachets jeté par ci par là. Les paysans de même pour leurs bœufs de labour. Les champs deviennent de plus en plus difficilement cultivables à cause des mêmes sachets. Mélangés à d’autres produits, ces produits qui sont beaucoup sollicités par les femmes de ménage pour facilement transporter les condiments à la maison, peuvent polluer la nature. Tous ces facteurs cités sont nuisibles à l’existence de l’homme qui pourtant, est la principale cause de leur multiplication par terre.

      Lors de mon voyage à Gao le 15 octobre passé, j’ai vu des jeunes qui prennent déjà conscience de ce danger. Lors d’une cérémonie, j’ai vu quelques jeunes à Gao, qui se promènent lors des cérémonies pour ramasser les sachets d’eau et de bouteilles en plastiques et les mettre dans un sac en plastique également.

      S’agit-il simplement de les ramasser et de les bruler quelque part hors du village ? S’agit-il de les ramasser et de les transformer en d’autres nouveaux produits ? Je ne saurais répondre à cette question vu que mon temps ne m’a pas permis de m’adresser directement à ces jeunes pour avoir les réponse, mais ici, ce qui compte, le seul geste déjà très important, c’est le fait d’avoir l’initiative de les ramasser et de faire de sorte qu’ils ne faufilent pas parmi nous.

      C’est un tout petit geste, mais très important et qui sauve la nature, la faune, les arbres, les plants, les animaux et même les hommes. Nous devons tous prendre conscience de ce danger, et nous impliquer à éradiquer ce fléau, non seulement en ramassant ceux qui trainent déjà sous les pieds, mais également en jetant les sachets et les bouteilles en plastique dans les poubelles.

       

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      15. oct.
      2011
      Monde rural
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      La main de Fatima

      Au cours de mes voyages à l’intérieur du pays, je fait le test de l’équipement Internet mobile pour noter les zones ou ça peut marcher. C’est ainsi qu’à partir de cet équipement Internet mobile, je blogue depuis Gao, à 1222 km de Bamako et partage avec vous, le riche patrimoine de mon pays, dont cette légende.

      La main de Fatima est le nom d’une colline située sur la route de Ga, une ville située à 1220 km de Bamako. Nous avons beaucoup entendu parler et chanter de cette colline.  Selon la légende, du moins selon celle que j’ai écoutée, il y’aurait une princesse du nom de Fatima. Une très fille qui serait transformée en cette colline le jour de son mariage.

      Après les cérémonies du mariage, Fatima se serait lavée. Quand elle serait en train de s’habiller, des femmes du village seraient venues en groupe pour la rendre visite dans sa chambre. Surprise,  et comme pour leur dire de lui donner le temps s’habille, elle lèverait la main de cette façon et Fatima serait transformée en cette colline avec la main dans cette position.

       

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      10. oct.
      2011
      Actualités
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      Occupation anarchique des voies publiques pendant les jours de marché hebdomadaire dans les villages

      D’une ville à une autre, le goudron passe par plusieurs villages. La plupart des gros villages ont un marché hebdomadaire et beaucoup d’entre eux ont leur marché situé non très loin des deux bordures de la voie publique.

      Ainsi, les jours de marché, les commerçants venus des villes, des villages environnants, occupent anarchiquement les deux côtés de la voie publique et certains arrivent même à étaler leurs marchandises sur le goudron.

      Les  camions et les voitures de transport en commun venus des villes se garent n’importe comment tout au long de la route, les charrettes, les poussepousses et les motocyclistes et les véhicules qui sont de passage, se partagent le reste de l’espace.  Ainsi, un grand embouteillage parce que faufilent également entre tous ceux-ci, les acheteurs et parfois des petits enfants ne tenant même pas compte de l’arrivée d’une voiture et d’une moto.

      Les autorités de ces localités qui ont leurs marchés situés au bord des voies publiques doivent chercher une solution à cette situation afin d’éviter tout éventuel danger auquel les populations sont exposées en cas de panne ou d’accident un jour.

      Ils pourraient construire les marchés hors du village, très loin des voies publiques.

       

       

       

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      Quand internet se déplace là où il n'est pas

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      Je suis Boukary Konaté de Bamako au Mali.

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