• Actualités
  • Monde rural
  • Société
  • Education
  • Technologie
  • À propos
    Les informations depuis les villages maliens
      18. juil.
      2011
      Actualités
      1

      Lutte contre la fracture numérique dans les services publics au Mali

      Du 11 au 15 juillet 2011, s’est tenue à la Direction Nationale de Patrimoine Culturel du Mali (DNPC), une session de formation aux notions d’Internet. La session de formation à laquelle ont participé quatorze personnes, avait pour objectif de renforcer  les capacités des agents de la DNPC dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Il s’agissait d’apprendre aux participants les notions de blog pour l’animation du blog professionnel du service en vue donner une plus grande visibilité sur la toile, aux activités de promotion de la culture malienne. La formation portait également sur des notions d’Internet facilitant entres les agents de la Direction du patrimoine culturel du Mali, la communication, le partage d’information et le travail collaboratif en ligne.

      Durant les six jours de formation, les participants ont appris les notions navigateurs comme  Internet explorer, Mozila Firefox, Google chrome, Opéra, des notions sur la création de comptes mails, d’envoi de mails avec fichiers joints, liens hypertextes, mode de traitement d’images… La formation s’est également portée sur les notions de Google Document, de Google groups et les notions d’animation de blogs.

      Les six jours de formation ont permis aux participants de mieux découvrir les réseaux sociaux comme facebook et tiwtter et le rôle que ces réseaux peuvent jouer pour relayer les informations déjà publiée sur le blog professionnel du service.

      La formation a pris fin avec des exemples pratiques sur le contenu du programme de la formation.

      Lire la suite
      09. juil.
      2011
      Analyses
      0

      Un ami aux oiseaux et aux margouillats

      Les petits oiseaux regroupés autour de l'eau et du mil chez CréaAlamaAlama,

      Alama, artiste bogolan au Mali, prouve à travers son grand amour pour les animaux que, toute âme est âme. Lors de ma visite chez le créateur de modèles bogolans, j’ai remarqué qu’il éprouve un grand sentiment pour les oiseaux, qu’il les aime beaucoup.  Les petits oiseaux passent la journée entre le manguier et les grains de céréales jetés pour eux sur le virage de l’escalier du bâtiment.

      Alama dans les activités de bogolan


      Quand
      je lui ai demandé,  Alama me répond que ce sont ses amis. “Ce sont mes amis, je leur donne de l’eau et du mil” Une conversation s’engage alors entre Alama et moi, alors qu’il est toujours concentré sur ces activités de création, sous les morceaux doux de reggae que les rastas aiment beaucoup. Moi aussi, j’aime les chansons reggae.

       

       

      “J’aime beaucoup les animaux, les petits insectes qui des fois, ont beaucoup besoin de notre secours. J’ai commencé à penser aux animaux depuis Mopti quand je voyais les margouillats mourir dans des flaques d’eau. J’étais logé non loin d’une flaque d’eau et chaque fois que je passais dans la journée, j’y trouvais un margouillat  mort. Quand J’ai vu ça une, deux, trois fois, je me suis alors dit que mon devoir serait de leur venir en aide avec de l’eau d’une manière qu’ils puissent facilement avoir accès à l’eau sans mourir. J’ai placé un récipient dans lequel je mets de l’eau pour les margouillats et par fini, j’ai remarqué que non seulement les margouillats, mais aussi les petits oiseaux sauvages étaient intéressés, en avaient besoin et alors, j’ai commencé à verser des grains de mil autour du récipient qui contient de l’eau. Les margouillats et les oiseaux y passaient la journée.


      Alama créant des models de bogolan

      Quand j’ai quitté Mopti pour venir résider ici à Bamako, je fais la même chose. Chaque jour, je mets de l’eau dans ce récipient et je verse du mil tout au tour. La manière dont tu vois, les eaux passent la journée ici entre ce manguier et l’escalier du bâtiment, mais comme c’est la ville, je vois moins de margouillats.  Non, je les aime vraiment et j’aime les rendre ce service”, nous raconte Alama.

      N’as-tu pas trahi tes amis sauvages de Mopti ?

      “Bon, je ne les ai pas trahis, mais je pense toujours à eux. Je devais venir résider ici. Pour les oiseaux, eux ils peuvent voler, aller se débrouiller, mais pour les margouillats, ce n’est pas facile. J’ai pensé les capturer et les amener avec moi à Bamako, mais, bon, cela n’a pas été facile. Donc, je les ai laissés. J’aurais quand même appris que qu’ils fréquentent toujours cette place là, mais ils n’ont pas accès à l’eau et au mil. Je regrette cela beaucoup, mais bon, j’ai fait ce que je pouvais quoi ! Ici, nous sommes là, je m’occupe beaucoup de ceux d’ici. Même quand je voyage, je charge avant mon retour, quelqu’un de les entretenir comme je fais, mais je pense toujours à ceux de Mopti surtout au fait qu’ils n’ont plus accès à l’eau et aux grains de mil”, explique Alama

      Qu’est-ce qui te fait mal dans cette collaboration avec tes amis oiseaux ?

      “Ce qui me fait mal, c’est que plusieurs fois, les éperviers viennent attaquer ces petits oiseaux ici. Je n’aime pas ça, mais bon comme eux aussi cherchent à se nourrir pour vivre, que faire!

      On se débrouille, on fait ce qu’on peut. Voilà, c’est ça !”

      Lire la suite
      09. juil.
      2011
      Actualités
      1

      CréAlama, artiste bogolan au Mali pour la valorisation de la culture malienne

      Le Bogolan est une technique traditionnelle de teinture et peinture naturelles sur coton au Mali. Les plantes et la terre prélevées dans la nature se marient pour donner des teintes ocres, brunes, marrons, noires. Les dessins sont inspirés des idéogrammes et symboles des différentes cultures du Mali : Ciwara, symbole du bon cultivateur chez les Bamanan, Kanaga, symbole du lien entre le ciel et la terre chez les dogon, etc.

      Bakary Alama Diakité modernise la tradition par des créations originales de vêtements pour homme, femmes et enfants, des tableaux, sacs et accessoires d’ameublement, etc. vous trouverez quelques images de bogolan ici. Il fait la promotion de cette tradition dans le monde (à travers des casino online stages et expositions) mais aussi au Mali pour revaloriser cette technique pour que les maliens soient fiers de leur culture et de leurs talents !

      Alama assure toutes les étapes du travail de la cueillette, à la peinture, en passant par la couture, les dessins… Cependant il travaille avec des petits frères et d’autres artisans à Bamako (tailleur, tisserand, etc.). Il souhaite pouvoir développer ses activités pour faire davantage connaître le bogolan.

      En ce moment, Alama se prépare activement pour un séjour en France. Les créations sont en cours, des t-shirts, chemises, robes, tableaux, sacs, etc. Il sera installé à Marseille, avec sa femme, mais au mois d’août CréAlama animera plusieurs stages pour adultes et enfants et participera au festival Roerg Africa à Villefranche de Rouergue les 27 et 28 août. Il sera content de faire partager son art et échanger avec tous.

       

      Lire la suite
      28. juin
      2011
      Actualités
      0

      Un geste dans les villages pour ne pas entrer en conflit avec une diablesse qui chercherait son enfant égaré

      Au cours de mon voyage entre Bamako et Ségou, j’ai vu les murs des maisons tracées avec le caca de bœuf dans les villages. Par curiosité, je me suis arrêté pour demander sa signification avec un groupe de femmes assises sous un manguier non loin du village au bord du goudron.

      Ce groupe de femmes m’a fait savoir qu’une diablesse aurait  perdu son enfant, elle est en train de le chercher dans la forêt et dans les villages. Alors pour l’empêcher d’entrer dans le village, on envoie les enfants faire cette trace sur les murs du village avec le caca de bœuf. Sinon, si elle entrait dans le village, elle pourrait faire des dégâts ou emporter avec elle, l’enfant de quelqu’un à la place du sien.

      D’où est venue la nouvelle ?

      En fait, comme celle-là, beaucoup d’information de ce genre en milieu rural n’ont pas de source fixe. Elles viennent comme ça de village en village d’oreille à oreille et chacun l’exécute de crainte de ne pas en être victime. C’est pourquoi, j’ai remarqué cette trace dans plusieurs villages sur mon passage.

       

       

      Lire la suite
      24. juin
      2011
      Education
      0

      Une librairie, mon premier lieu de visite en Italie

      Le voyage est une grande école de découverte et de contact. “L’étranger, même s’il a de gros yeux ouverts, il est aveugle là où c’est sa première fois.” Ses meilleurs amis doivent être l’observation et les livres qui ne suscitent pas de jalousie chez les autres. Le contact ou l’amitié avec des personnes peut susciter la jalousie, mais le livre est un ami qui ne tari jamais en connaissance et qui ne suscite pas de jalousie chez les autres.

      C’est pourquoi, dès que je suis sorti de l’aéroport à Rome, l’envie m’a pincé d’aller fouiller dans une librairie placée à côté du restaurant où nous été d’abord accueillis par celui qui était parti à notre rencontre en attendant qu’un autre passager arrive qui était un peu en retard. La vue de cette grande librairie plaine de livres m’a d’abord dictée que l’internet n’a pas encore, peut-être joué sur la lecture en Italie comme chez beaucoup de personnes qui ont abandonné les livres au profit des informations sur Internet.  De nos jours, beaucoup de jeunes, les élèves et les étudiants se contentent d’aller chercher sur Internet, la réponse ou la solution à un thème donné en classe. Ils lisent moins, alors qu’un des moyens favorables pour un homme de se cultiver, de se connaitre, de connaitre l’autre, de mener une comparaison et de se corriger, c’est la lecture. Le seul grand sage de tous les temps, à la jeunesse et à la vieillesse, c’est le livre parce que le contenu d’un vieux livre et celui d’un nouveau livre est le même. Si on n’a pas le moyen de s’acheter un nouveau livre à 10.000 F CFA, on peut se contenter d’acheter le même livre, mais vieux à 1000 f CFA et on y trouve les mêmes informations, les mêmes instructions dans les deux cas.

      Je suis alors rentré dans cette librairie en Italie dans l’idée d’avoir un petit bouquin qui parlera de l’histoire de ce pays. Mais, malheureusement, tous les livres que j’ai vus sont en Italien, une langue que je ne comprends pas. Alors, acheter un livre dont on ne parle pas la langue, c’est d’orner la valise avec des papiers dont on ne connait pas la valeur.

      Ce qui m’a surtout impressionné, c’est le fait que, à Rome et pendant tout mon séjour en Italie, je voyais les gens rentrer et sortir dans les librairies à la recherche des livres. Là, j’ai conclu que, l’Internet n’a pas joué sur les livres en Europe.

       

       

      Lire la suite
      23. juin
      2011
      Développement
      0

      Apprentissage de l’utilisation de l’appareil photo numérique

      Hier, après un grand temps d’apprentissage de l’informatique, d’sms et d’Internet, l’équipe a fait un tour de promenade au bord du fleuve Niger à Dioro. C’était pour aller apprendre l’utilisation des appareils photos numériques.

      Dans les villages, nous voyons toujours les touristes et les agents de projets avec ces petits appareils, mais beaucoup de personnes ne savent les utiliser même si nous avons toujours la curiosité de les toucher. Un des objectifs de cette formation est d’apprendre aux participants à utiliser les appareils photos numériques et des téléphones portables pour faire des images et des vidéos et leur utilisation dans les blogs.

      Chaque participant, avec un appareil, a découvert comment on l’utilise. Chacun a fait des photos. Au retour au cyber centre, ils ont appris comment on fait le transfert d’images de l’appareil et du téléphone vers l’ordinateur, comment on les modifie pour les envoyer en pièce jointe par mail. Ils ont également appris comment on insert une image dans un article sur un blog.

       

      Lire la suite
      20. juin
      2011
      Actualités
      1

      Une formation au bloging par Internet mobile et par sms dans les villages maliens

      Ce samedi 18 juin 2011, les Toujours Pas Sages, dans le cadre du projet de connexion des villages de Ségou, Ségou villages connection project,  Les Toujours Pas Sages ont commencé une formation des populations rurales dans le village Dioro, situé à 70 km de la ville de Ségou.

      Ségou villages connection project est un projet qui vise à relier les villages de Ségou à la ville de Bamako en matière d’information sur les actualités, les traditions, la culture et les activités quotidienne des populations locales. Ce projet vise également à lutter contre la fracture numérique en milieu rural par Internet mobile et par sms. C’est pourquoi elle est basée sur l’apprentissage de l’informatique, l’Internet et de l’envoi d’information par sms par les villages. Ainsi, il s’agit d’apprendre aux participants à animer le blog de ségouinfos créer pour l’occasion, donc bloguer depuis les villages par Internet mobile et par sms.

      Dans un vieux bâché, nous sommes six personnes à arriver à Dioro ce samdi, le jour de la foire hebdomadaire de ce village. A ces six personnes se sont ajoutés les participants de Dioro dont le nombre croit chaque parce que l’initiative à plu à beaucoup de personnes selon lesquelles c’est une occasion pour découvrir certaines donner de l’internet et de publier les informations de leur localité.

      Pourquoi les choix est porté sur Dioro ?

      Le village de Dioro est doté d’un centre multimédia par les Projets Villages du Millénaire. Les populations ont accès à la salle à moindre frais, mais ils fréquentent moins cette salle à cause du fait qu’ils n’ont pas une grande notion en matière de nouvelles technologie de l’Information et de la communication.  Notre formation vient  en aide aux volontaires qui veulent apprendre plus dans ce domaine et de publier les informations de leurs localités par Internet ou par sms pour l’animation du blog Ségouinfos. Il s’agit alors de créer un lien entre les apprenants des villages de Dioro, de Ségou villes, de Cinzana-Gare, de Zambougou et de Ngakoro qui pourront au-delà de l’animation du blog, échanger sur des sujets villageois et  africains avec le reste du monde  sur le web.

      Dioro est également une zone rizière au bord du fleuve Niger et une commune agro-pastorale comblée de traditions et de culture par le fait que certains des très grands vieux villages du Mali s’y trouvent. Ainsi, les relais de Dioro ne manqueront pas de sujets à partager avec le monde en matière de tradition et de culture malienne.

      Formation à suivre.

       

      Lire la suite
      17. juin
      2011
      Technologie
      1

      Technologie au village : une radio libre créée au village à partir d’mp3 et de carte mémoire

      Voici une innovation technologie qui permet aux villageois de capter à distance sur FM, la musique qu’un voisin est en train de jouer sur carte mémoire.

      Comment ça se passe ?

      On insert à un MP3 allumé, une carte mémoire contenant des morceaux de musique et on capte les morceaux de la carte avec sa radio FM comme on capte les fréquences des autres radios.

      Une fois bien captés, les voisins à partir des radios, mêmes petites peuvent capter ces morceaux à distance.

      Par manque d’électricité au village, le MP3 et la radio sont branchés à une batterie.

      Voici la question que je me pose : si la carte mémoire a beaucoup joué sur les cassettes en matière de musique, est-ce que les MP3 ne vont pas aussi jouer sur les radio FM dans les localités rurales en matière d’information et de musique ?

       

      Lire la suite
      16. juin
      2011
      Non classé
      2

      Les différents modèles traditionnels de tresse au village

      Si en ville, on va se tresser dans les salons à coup très élevé, les femmes du village, réciproquement se tressent sous les hangars ou dans les vestibules. Ce sont des modèles très simples. Beaucoup de femmes apprennent à tresser parce que, si tu sais tresser, tu ne paies pas quand tu veux te tresser. Tu tresses à son tour celle qui t’a tressée. Si tu ne sais pas tresser, tu paies celle qui te tresse, même si ce n’est pas très élevé. Chaque modèle de tresse a son spécifique.

      Certains de ces noms sont :

      Taankɔ = c’est de tout tresser du front à la nuque valable pour toutes les femmes (filles, femmes mariées et vieilles femmes)

      Dembakun = une tresse spéciale pour la marraine d’un mariage

      Jibatɔkun = une tresse spéciale pour une femme qui a accouché

      Mariamudajɛngɛ = la bouche tournée de Mariam

      Tassaba = la grosse tasse

      Nankarabanin = la coquette

      Wɔɔrɔnin = “le petit six”

      Umukun = la tresse d’Oumou

      Buguni = la petite case

      Ce sont des jolis modèles simples sans avoir besoin de mélange de mèches aux cheveux.

       

       

      Lire la suite
      « »
      • 1
      • …
      • 7
      • 8
      • 9
      • 10
      • 11
      • 12
      • 13
      • …
      • 18
      Quand internet se déplace là où il n'est pas

      Auteur·e

      L'auteur: Site Default
      Je suis Boukary Konaté de Bamako au Mali.

      Populaires

      Plus de souci pour réparer son téléphone dans certains villages maliens

      25 November 2010

      A Bamako, les motos Jakarta constituent une opportunité de gain pour les jeunes

      2 November 2010

      Une vidéo sur les chasseurs maliens lors de la remise de médaille à ATT

      7 February 2011

      Les mendiants à la hache dans la ville de Bamako

      14 October 2010

      Entretien : un sage du village de Sounsounkoro appelle les jeunes au retour à la source

      6 April 2015
      Article : Afripédia, wikipédia pour l’Afrique

      Afripédia, wikipédia pour l’Afrique

      20 March 2013

      25 proverbes bambara, mes cadeuax villageois de nouvel an!

      30 December 2010

      La poterie aquatique

      1 March 2011

      Réseaux sociaux, différents besoins d’utilisation au Mali

      4 February 2011

      Technologie au village: plus de souci pour recharger la batterie de son téléphone

      11 November 2010

      Au Mali, on ne rejette plus de téléviseur pour panne de moteur irréparable

      23 January 2011

      Bamako dans l’ambiance de la fête de fin d’année

      31 December 2010
      Les informations depuis les villages maliens © 2021
      -
      BLOG DU RÉSEAU MONDOBLOG
      Mentions légales Centre de préférences